Le musée Sandelin possède une collection d’arts graphiques qui avait fait l’objet d’un chantier des collections en 2015 et 2016. Ce chantier, mené en collaboration avec Axelle Deleau, restauratrice d’arts graphiques, a permis à la fois un récolement et un bilan sanitaire des collections. La première phase, qui s’est déroulée à l’automne 2015, a concerné les collections extrême-orientales constituées d’estampes et de peintures japonaises. Lors de la seconde phase, programmée à l’automne 2016, ce sont les collections occidentales qui ont été examinées.

Aucun procès-verbal de récolement n’avait alors été établi et, entre-temps, certaines œuvres ont été retrouvées ou acquises et d’autres ont été étudiées, d’où la nécessité de récoler à nouveau ce fonds, afin de mettre à jour les informations le concernant.

Ce nouveau récolement a été effectué à partir de l’inventaire informatisé. Les données présentes sur le logiciel d’inventaire ont été complétées par les informations issues du bilan sanitaire effectué par Axelle Deleau, les œuvres ont été marquées et des photographies de meilleures qualités ont été effectuées. Les œuvres étaient déjà rangées de manière optimale en meuble à plan mais une vérification de leur localisation a été faite.

Suites à donner au récolement :

• Présenter les objets inventoriés à titre rétrospectif en commission d’acquisition
• Effectuer une campagne de restauration permettant notamment le retrait des cartons acides sur lesquels ont parfois été contrecollés les œuvres
• Poursuivre la campagne photographique professionnelle (après restauration le cas échéant) afin d’avoir de meilleurs visuels
• Valoriser la collection au sein d’expositions temporaires ou du parcours permanent
• Reverser les données sur la base Musenor, l’association des conservateurs assurant ensuite le reversement des données vers la base ministérielle Joconde

Le fonds se compose essentiellement d’œuvres françaises des 19e et 20e siècles. Au total plus de 600 œuvres sont concernées (sachant que certaines sont comptées en ensemble, lorsqu’elles font partie d’un carnet notamment, donc en réalité plus de 800 œuvres) : environ 50% sont des estampes, 45% des dessins, 5% des photos et autres.

Parmi elles se trouvent des œuvres d’artistes audomarois, notamment Charles Becquereau (28 photographies, 1 album), Léon Belly (66 dessins), Paul Adrien Bouroux (1 album de 59 gravures, 42 dessins), François Chifflart (85 estampes, 22 dessins, 5 carnets de dessins, 1 reproduction photographique), Alphonse de Neuville (3 dessins, 3 albums, 1 estampe, 1 lettre manuscrite). A noter également des œuvres et archives de Jules Joëts, dont une quantité importance de correspondance.

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