Hozumi Jihei de son véritable nom, il prit différents noms d’artiste, comme Chôheiken et Shikojin. Originaire d’Edo, il commença par réaliser des portraits de beautés féminines (bijin-ga) et des portraits d’acteurs de Kabuki (yakusha-e) imprimés à l’aide de deux ou trois couleurs, dont le pourpre, appelés benizuri-e.
En 1764, il eut l’occasion de travailler sur des ébauches de calendriers et cartes de vœux appelées e-goyomi, pour lesquelles des matériaux somptueux furent utilisés.
Harunobu joua ensuite un rôle central dans la mise au point de l’impression polychrome, maîtrisée en 1765, et produisit des estampes appelées « images de brocart » (nishiki-e), réalisant ainsi grâce à cette technique des portraits de beautés féminines d’un grand charme.Au lieu des deux ou trois couleurs, on avait recours à toute une palette.
Il a laissé très peu d’œuvres peintes mais fut l’un des graveurs les plus éminents de son époque.