Epées squelette, a taza et rapière, 17e siècle

Autour des années 1560, sous l’influence des maîtres d’armes italiens, l’escrime française a tendance à abandonner totalement la taille pour l’estoc. C’est l’origine de l’apparition progressive de la rapière moderne. La lame s’allonge et s’affine et parallèlement, de nouvelles solutions techniques sont recherchées pour protéger la main.

Vers une meilleure protection de la main

Ces rapières montrent le changement important qui s’opère entre le 16e et le 17e siècle. Toute la protection de la main repose sur des branches, en nombre plus ou moins important, qui enferment la main (rapière inv. 6798). Les Italiens proposent la version la plus élaborée, avec des branches concentriques qui forment les rapières dites « squelettes » et assurent une protection optimale (rapière inv. 3359).
L’invention de la coquille en Espagne fait abandonner ce système grâce à la protection offerte par une demi-sphère ajourée, bien plus efficace..

La protection de la main finit par se concentrer sur la zone du ricasso (zone entre la garde et la base de la lame) et former une cage, ou garde en cloche, plus réduite que la coquille, mais permettant de parer très efficacement les coups d’estoc (rapière inv. 3373).