Combattant varié

Cet oiseau au nom original se reconnaît chez les mâles par sa grande collerette. Vivant dans de nombreuses régions, il apprécie les milieux humides. Son habitat étant régulièrement transformé par l’intensification des cultures, de l’élevage et de la chasse, il est en voie d’extinction.

Une technique de séduction lui a donné son nom

Leur nom est lié à la parade nuptiale à laquelle ils s’adonnent pour plaire à la femelle. Les mâles, polygames, se réunissent vers avril-mai dans des lieux que l’on nomme arènes. Là, ils se livrent à des combats fictifs : plumages hérissés, ailes battantes, ils se saluent ensuite et se figent. C’est ensuite à la femelle de choisir le mâle qui a le mieux combattu selon elle.

Un plumage coloré et des oreillons sur la tête

Le mâle, comme chez la plupart des oiseaux, est le plus coloré. Il a la particularité de présenter une grande collerette érectile comme les touffes de plumes qu’il a au bord de la tête et qui sont appelées oreillons. Ces plumes ornementales peuvent-être de couleurs diverses selon les espèces : elles oscillent entre le gris et le blanc, le roux et le noir avec des parties striées. Pour le reste du plumage, le dos est brun tacheté et contraste avec le blanc du ventre. Le combattant varié a un long bec qui va du jaune au rougeâtre. En hiver, le mâle perd peu à peu de ses couleurs pour ressembler à la femelle de couleur brune, mais reste plus grand.

Un migrateur des zones humides

Il vit à proximité de l’eau et niche plutôt dans les marais humides, les tourbières et au bord des plans d’eau douce. En période hivernale, il fréquente les prairies inondées, les bords vaseux de plans d’eau douce ou saumâtre et les rizières. Présent en France, cet oiseau peuple quasiment toutes les régions du globe bien qu’il soit plus présent en Afrique et en Europe. Cet oiseau migrateur passe l’hiver au sud du Sahara ou de l’Asie.