Catalogue de l’exposition « Arnould de Vuez »
Détails
- Titre : Arnould de Vuez, peindre en Flandre sous Louis XIV
- Auteur : François Marandet
- Date de parution : novembre 2020
- Editeur : musées de Saint-Omer
- Format : 22 cm x 28 cm
- Nombre de pages : 259
Prix
Envoi : +6€ (frais de port)
Résumé
Arnould de Vuez (Saint-Omer, 1644, Lille, 1720) est un peintre dont la production a été largement détruite par les ravages des guerres, alors qu’elle occupait l’immense majorité des édifices religieux du nord de la France. Cet ouvrage est l’occasion de réparer cette injustice et de remettre en lumière l’histoire de la grande décoration peinte à la fin du règne de Louis XIV dans la province de Flandre.
Issu de l’exposition organisée à Saint-Omer et Cambrai, ce catalogue offre une vision complètement renouvelée de l’oeuvre et de la carrière d’Arnould de Vuez, grâce à l’identification de nouveaux témoignages et à l’exploration du gigantesque fonds d’art graphique.
Le catalogue retrace la carrière de l’artiste, depuis ses années de formation à Paris et en Italie dans les années 1660-1670. La période qui couvre les quinze années suivantes, au cours de laquelle Arnould de Vuez travaille à Paris, s’éclaire enfin grâce à l’identification d’une série d’oeuvres nouvelles qui s’ajoutent au morceau de réception et au « May » de Notre-Dame. Ces premières peintures religieuses, dont certaines se trouvent aujourd’hui conservées à Paris, en province, et même à l’étranger, montrent un artiste détaché du style de Charles Le Brun, auquel son premier biographe le rattachait, et bien davantage marqué par les modèles italiens : Raphaël et son atelier, les Carrache et les maîtres bolonais, sans oublier les grands Vénitiens.
Vers 1694, Vuez s’installe à Lille, devenue française moins de vingt ans auparavant, et y occupe rapidement la première place. Il répond alors à un très grand nombre de commandes et compose de multiples cycles pouvant compter jusqu’à douze toiles de format considérable. On en trouvait à Lille, Douai, Cambrai, Saint-Omer, Bailleul et dans de nombreuses abbayes de la région. Seul le cycle de Cambrai est encore à peu près en place.
Sans postérité connue, Vuez ne laisse pas de successeur à sa mort. Néanmoins, des dessins très libres, montrant des ateliers d’artisans, des enfants, ou des vues de bourgs, paraissent anticiper l’univers visuel d’Antoine Watteau (1684-1721). Cette ressemblance est telle que l’hypothèse d’une rencontre entre les deux artistes, tous deux originaires du nord de la France, semble aujourd’hui devoir s’imposer.
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