Arnould de Vuez (19 mai > 19 septembre 2021)
Visite virtuelle 360°
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Vidéos de l’exposition
Né à Saint-Omer, Arnould de Vuez (1644 – 1720) est le peintre d’histoire le plus important du nord de la France à la fin du règne de Louis XIV. En 2020, le musée Sandelin commémore le tricentenaire de sa mort, par le biais d’une exposition mettant en lumière l’œuvre de l’artiste. De Paris à Lille en passant par l’Italie, suivez l’évolution de sa carrière et plongez dans l’univers de Vuez à travers ses influences, ses grands projets…
Le considérable travail de recherche mené pour l’occasion permet enfin de comprendre sa production, ses inspirations et son évolution. Particularité sans exemple en France, une grande partie de son immense fonds d’atelier est restée chez ses descendants depuis trois siècles, permettant d’exposer de nombreuses œuvres inédites.
Une riche programmation est proposée en lien avec l’exposition : bal baroque, visites, rencontres, journée d’étude et activités pour les familles. Elle est réajustée de manière régulière en fonction de l’évolution des consignes liées à la pandémie. Plus d’informations dans l’agenda.
Un plongeon dans l’univers De Vuez : sa carrière, ses influences…
L’objectif de l’exposition est de reconstituer la carrière de l’artiste. Les évolutions sont assez nettes entre la manière claire des débuts et les œuvres plus sombres, plus contrastées, qu’il a réalisées à un âge plus avancé.
Comment son style évolue-t-il au cours de sa carrière ? Quelle est la part de son atelier dans l’immensité de sa production ? Quelle est l’influence de la peinture flamande, très présente dans les églises de Lille autour de 1700 ? Voici quelques-unes des questions auxquelles répond l’exposition et le catalogue qui l’accompagne, première synthèse sur la question.
Présentation d’œuvres inédites grâce à un fonds d’atelier resté dans la famille depuis trois siècles
Une des particularités les plus étonnantes de l’histoire des œuvres de l’artiste est l’immensité et la pérennité de son fonds d’atelier après son décès.
Passé à sa fille unique, ce fonds l’a suivie dans le sud-ouest de la France. Il est resté en indivision jusqu’en 1892, avant d’être partiellement vendu il y a quelques décennies. Un grand nombre d’œuvres est toujours propriété des descendants.